Je suis chaude et luxurieuse comme Messaline et peut-être plus amoureuse encore, s’il est possible, que cette célèbre Romaine.
Je baise et jouis jusqu’à extinction de force et, de même encore que Messaline, lorsque trente ou quarante hommes m’ont passé sur le corps, je suis exténuée, sans doute, mais je ne suis pas rassasiée. Lorsque réduite, esquintée, anéantie et noyée dans le sperme, je n’ai plus la force de jouir, mon con brûlant demande toujours et plus que jamais un membre viril. C’est même à ce moment que l’envie de faire ça est plus impérieuse, et il me semble que cent décharges successives ne me feraient pas broncher ni reculer.
On dira peut-être qu’obéissant à de vains sentiments de vantardise, j’exagère ici mes facultés amoureuses, hé bien non, il n’en est rien. Je ne dis que l’exacte vérité, et comme preuve de mon dire, je vais raconter un de mes exploits amoureux dans tous ses détails, et l’on verra par ce récit combien j’ai raison de me dire une bonne baiseuse.
Il y a de cela quelques années déjà, j’avais alors dix-huit ans, j’habitais encore avec ma mère que j’ai dû quitter depuis, pour me livrer sans contrainte à ma lubrique passion. Malgré mon jeune âge, aucun homme, tout robuste eût-il été, n’aurait pu se vanter de me satisfaire et c’est, je le répète, lorsqu’il était entièrement vidé que la rage luxurieuse me prenait avec la plus grande violence. J’aurais ainsi épuisé vingt hommes l’un après l’autre.
Ma bonne femme de mère était fort désolée de me voir si insatiable. Elle avait tout fait
pour combattre cette véhémente passion : conseils maternels, menaces, persuasion, tous ces moyens employés par elle étaient restés impuissants et infructueux :
« Ah, ma pauvre enfant, me disait-elle un jour en me regardant mélancoliquement, tu aimes trop la fouterie et c’est ce qui te tuera !
- Que veux-tu, maman ? lui répondis-je, je ne puis me refaire. C’est plus fort que moi, il en sera ce qu’il en sera, mais je ne pourrai jamais me passer d’hommes.
- Comme tu exagères, je ne te demande pas que tu ne voies plus d’hommes, je sais fort bien que cela te serait impossible, je voudrais seulement que tu eusses un peu plus de retenue, que tu ne
t’abandonnasses pas au premier venu comme tu le fais, qu’en un mot tu fusses comme bon nombre d’autres filles, et que tu te bornasses à un ou deux amants seulement.
- Maman, je ne puis te promettre de m’en tenir à un ou deux hommes, je ne pourrais garder ma parole, cela me serait impossible comme tu viens de le dire.
- Mon enfant, puisqu’il en est ainsi, je n’ai plus d’espoir d’amortir ta rage amoureuse que dans un dernier et suprême moyen que je me propose d’employer un de ces jours… quand l’occasion se
présentera…
- Voyons ce moyen ?
- Dois-je te le révéler ? Eh bien oui : j’ai l’intention de te livrer à cinq ou six gaillards jeunes et robustes qui te couvriront à tour de rôle, qui te fatigueront et qui
t’exécuteront. Et lorsque tu seras exténuée, que tu n’en pourras plus et que tu leur crieras grâce et merci, c’est alors que ces solides baiseurs te frapperont plus énergiquement encore de leurs
formidables engins et te noieront dans les torrents de leur sperme…
- Et puis après ?
- Comment, malheureuse, mais tu ne vois donc pas que, noyée dans la marchandise, tu en auras une indigestion telle que tu ne voudras plus désormais entendre parler des hommes. Ainsi, je serai
arrivée à mon but, qui est de t’en dégoûter.
- Et tu crois, maman, qu’un tel moyen m’inspirera à l’avenir de la répulsion pour les hommes ?
- Je l’espère. Si, du moins, tu n’en es pas tout à fait dégoûtée, ta passion sera bien modérée. Tu te rappelles comme tu aimais tant autrefois les anguilles frites à l’huile ? Eh bien depuis
que tu en as eu une indigestion pour en avoir mangé trop tu ne peux plus les souffrir.
- Ah, mais ce n’est pas la même chose… Dieu, maman, que tu es encore simple… Mais les six hommes dont tu me menaces, je ne les crains pas. Et je leur tiendrai tête à tous, c’est moi qui, au
contraire, les réduirai à néant et les épuiserai du premier au dernier.
- C’est ce que nous verrons lorsque l’occasion se présentera. »
Cette occasion ne tarda guère à se présenter. En effet, à quelque temps de là, un
régiment de ligne, de passage en notre ville, y fit séjour. Les soldats étaient si nombreux que l’on ne savait où les loger ; les uns couchaient sur la paille dans les écuries, d’autres
étaient réduits à camper dans les rues et à passer la nuit à la belle étoile. Nous en avions dix à loger pour notre part. Une vingtaine d’autres s’étaient établis sur des bottes de paille devant
notre demeure ;
« Entrez donc, messieurs, leur dit ma mère qui avait toujours en tête le naïf projet de me dégoûter des hommes par une fouterie excessive, venez, mes amis, à la guerre comme à la guerre, je
n’ai pas de lits à vous offrir, mais vous serez mieux encore dans notre logis qu’au milieu de la rue. »
Les militaires ne se firent pas répéter l’invitation, ils entrèrent tous, notre demeure en était remplie. Ils se placèrent comme ils purent, les uns sur les quelques chaises que nous possédions, les autres sur les meubles et les tables et le plus grand nombre, tout simplement assis par terre.
Après avoir pris leur repas qu’ils avaient préparé eux-mêmes, quelques-uns d’entre ces
soldats me faisaient la cour et m’adressaient des galanteries, auxquelles je ne manquais pas de faire bon accueil :
« Mais, leur dis-je, je ne puis faire de préférences à l’un plutôt qu’à l’autre. Je ne veux pas faire de jaloux car cela occasionnerait la discorde entre vous tous et c’est ce que je veux
éviter à tout prix.
- Allez, mes enfants, observa ma mère, ne vous chicanez pas, ma fillette, toute jeune qu’elle est, est assez amoureuse pour vous recevoir tous autant que vous êtes ; seulement, pour éviter
les disputes, tirez au sort entre vous afin de déterminer l’ordre dans lequel vous passerez, et vous la baiserez tous l’un après l’autre. Je la connais : elle n’en refusera aucun. Quoi qu’il
en soit, chacun aura son tour. »
L’un des militaires écrivit trente-cinq numéros sur autant de petits carrés de papier,
il les plia soigneusement, et les mit dans son képi puis le tirage au sort eut lieu :
« Maintenant que vous voilà d’accord, fit encore observer ma mère, il faudrait voir à vous déshabiller car vous le savez, pour bien baiser, il faut être complètement nu. Toi, ma fille,
ajouta-t-elle, donne-leur l’exemple et dépouille-toi de tes vêtements. »
J’obéis au plus vite à ma tendre mère et aussitôt que j’eus enlevé ma chemise, les soldats m’entourèrent pour admirer mes charmes. J’étais alors très jolie, mignonne et fort gracieuse, la taille svelte et fine comme on l’a à dix-huit ans, la jambe bien faite, les hanches provocantes, les cuisses rondes et blanches, mes tétons un peu ramollis aujourd’hui étaient alors fermes et élastiques, se tenant droit avec leurs petits bouts roses qui pointaient en avant ainsi qu’on le voit chez les déesses dont les sculpteurs nous montrent les statues. Mais c’était surtout de mon chat que j’étais fière. Le petit con si mignon était admirable, il avait les lèvres épaisses et rebondies comme le conin des gamines, et était garni d’un fin et soyeux poil noir comme il l’est toujours aujourd’hui, quoiqu’un peu moins appétissant peut-être. Quant à ma figure, elle répondait à mes autres attraits, seulement elle était bien trompeuse, car toute vicieuse que j’étais déjà ainsi qu’on le voit, je possédais les traits candides et suaves d’une innocente vierge. Bref, j’étais alors une fort jolie fille et, comme on dit aujourd’hui, très troublante et excitante.
À la vue de tous ces attraits que j’étalais à leurs yeux ébahis, les soldats tombèrent
en admiration, ils s’extasiaient à l’envi les uns les autres en contemplant mes jeunes charmes :
« Vois donc la jolie paire de tétons, disait l’un d’eux à son camarade.
- Avec des petits bouts roses, on dirait des fraises, répondit l’autre.
- On dirait du veau, clama bêtement un troisième qui crut faire une repartie très spirituelle en lâchant cette ineptie à la mode du jour.
- Tais-toi donc, mufle, » riposta l’un de mes admirateurs.
Cet examen de mes charmes enflammait mes amants qui, m’entourant, me pelotaient, me
tripotaient les tétons, me branlaient à l’envi en continuant leurs exclamations admiratives : Ah ! la belle chute de reins ! Dieu quelle croupe ! Et ce gros fessier !
etc.
« Allons ! dit ma mère, c’est pas tout ça. Vous vous êtes assez amusés aux bagatelles de la porte, il vous faut commencer le branle-bas, mes enfants. Voyons, qui sont les porteurs des
premiers numéros ? Ceux-là vont d’abord la baiser. »
En un instant, dix hommes s’avancèrent nus et la pine en arrêt, prête à faire feu.
« J’aurais bien voulu que l’on me fasse minette avant, dis-je, j’aime ça et cela m’aurait mise en train pour baiser. »
Un murmure d’approbation accueillit ma proposition.
« Voyons, fillette, dit ma mère, sois raisonnable, tu vois bien que ces hommes ne peuvent attendre ; quand tu en auras expédié une douzaine, on te fera ce que tu demandes.
- Alors je me résigne provisoirement », répondis-je.
Et de suite je m’étendis sur le bord du lit, les cuisses ouvertes et le chat en
évidence.
« Me voilà prête, ajoutai-je ; qui commence ?
- Un instant encore, observa ma bonne mère, vous allez tous baiser cette chère enfant et déchargerez à flot. La petite ne pourra garder en elle toute cette marchandise qui va se répandre
sur mon lit et l’inonder. Il faut éviter cet inconvénient : pour cela, votre baiseuse va se mettre sous le cul une toile cirée et le sperme qu’elle rendra découlera en bas sur le
parquet. »
Pendant que maman disposait cette toile cirée préservatrice, je contemplais avec bonheur tous ces membres furieux qui allaient tout à l’heure m’entrer dans le corps et me perforer la matrice. Quel beau tableau ! J’en étais enivrée et extasiée. Il y avait là des pines de tout calibre et de toute forme, de très grosses et de très longues, des vits à tête carrée. Au milieu de tous ces chibres furieux, je voyais se dresser avec orgueil un énorme membre de cheval pour la longueur et la grosseur ; à côté se trouvait un braquemart moins gros, mais d’une longueur démesurée, effrayante. Il y en avait dont la tête était pointue comme un fuseau, d’autres étaient bourgeonnes, et gonflés de grosses veines bleues ; il se trouvait des engins dont la tête était entourée d’un gros bourrelet, en bord de chapeau et grosse comme mon poing.
Et les couilles, donc !… noires et grises, arrondies et toutes pleines…
Et dire, pensais-je, que tout cela va m’entrer dans le corps et que toutes ces couilles si bien remplies vont se vider dans mon vagin et ma matrice. Quel spectacle enchanteur pour une bonne baiseuse !
Déjà trois ou quatre hommes se sont avancés et m’entreprennent à la fois ; tandis
que les uns me chatouillent le bouton et le trou du cul, les autres me pelotent les tétons et me font une langue fourrée.
« Allons, mes amis, dis-je, nous allons commencer… Procédons par ordre et régulièrement. Qui est-ce qui a le n° 1 ? Qu’il avance. »
C’était un beau membre frais et appétissant, aussi je n’en fis qu’une bouchée. Les deux
hommes qui me branlaient écartèrent les bords de mon chat, et introduisirent eux-mêmes la queue raide en disant :
« Pousse fort et décharge vite, car tu sais, nous attendons notre tour avec impatience. »
L’homme s’étendit sur moi et d’un seul coup de reins, il me plongea son membre jusqu’au
fond du vagin et je sentais ses couilles me battre le trou du cul. Puis, tout en me suçant un téton, il lima brusquement et vite et, après quelques secousses, il me cracha au fond de la matrice
une première et abondante décharge. Cela me fit l’effet d’une absinthe qui stimula mon appétit libidineux.
« Vite, un deuxième, dis-je en repoussant celui qui venait de si bien m’humecter le con, et que l’on se dépêche car j’ai une furieuse envie de jouir. »
Un gros et long chibre muni d’une tête énorme s’avança vivement.
« Il y a six mois, dit l’homme, que je n’ai tiré un coup. J’ai les couilles si pleines qu’elles m’en font mal, je vais me soulager et t’emplir la panse d’un foutre épais et abondant.
Je ne te dis que ça, ma fille. Prépare-toi, mignonne, vois cette lance, elle va te cracher dans les entrailles un jet de sperme semblable à celui d’une pompe à incendie. Je veux te noyer et te
faire tomber en pâmoison. »
Tout en parlant, ce solide fouteur m’avait entrouvert le chat, et introduit assez difficilement son terrible engin à la tête énorme, puis brusquement, il frappait à coups redoublés au fond de mon vagin en feu et bientôt, ainsi qu’il me l’avait promis, il m’injecta dans le corps une immense et invraisemblable décharge, qui s’infiltra dans mes organes. Je sentais en moi bouillonner ce foutre embrasé et épais comme de la gelée. Et cela me donnait une intense volupté.
Un troisième fouteur attendait avec impatience la fin de cette éjaculation pour loger son membre aussi. Lorsqu’il vit que son camarade finissait de jouir et dégorgeait les derniers jets de sperme, il l’enleva vivement de dessus moi. Il prit vite sa place en me plongeant dans le vagin déjà gorgé de foutre, un membre formidable, qui y repoussa au fond les flots de sperme qui allaient s’écouler. C’était un véritable vit de mulet, dont la tête gonflée me fouillait le col de la matrice.
Je pressais fortement cette nouvelle queue à l’aide des muscles énergiques contenus dans les bords et les parois de mon vagin, tandis que ma matrice lui suçait le gland avec acharnement.
Bientôt le monstre vomit un déluge de sperme qui vint s’ajouter au torrent dont j’étais déjà abreuvée.
Et mon insatiable et chaude matrice continuait à pomper quand même, et suçait furieusement cette grosse pine qui éjaculait son sperme et l’absorbait au fur et à mesure de son écoulement.
Une jouissance intense et violente m’envahit et m’arracha des cris plaintifs.
« Jouis bien, va, ma fillette, dit ma bonne mère en entendant mes plaintes, prends du plaisir, nous n’avons que cela de bon au monde. Gorge-toi de foutre et remplis-en ta bedaine, va, mon
enfant, cela te fera du bien. »
Un quatrième, puis un cinquième et un sixième fouteur se succédèrent rapidement. Ma
jouissance croissait à chaque nouveau baiseur à ce point qu’au huitième j’étais en proie à une rage amoureuse telle que j’avais le vague désir d’être baisée à la fois et en même temps par toute
la troupe. Je me sentais les organes et tout le bas du ventre gonflés de sperme masculin, j’en étais saturée.
« Dieu comme je jouis ! m’écriai-je en recevant et dégustant la neuvième ou dixième décharge. Ah, maman, si tu savais comme je suis heureuse ! »
J’étais comme on le voit, plongée dans la volupté, et j’y nageais, mais j’aurais voulu la ressentir avec plus d’intensité encore. C’est alors qu’il me vint à l’esprit une idée que depuis longtemps déjà, je roulais dans mon jeune et vicieux cerveau, idée au sujet de laquelle, pour la clarté de mon récit, je suis obligée d’ouvrir une parenthèse sous forme de digression.