Ce soir-là, dans l’exaltation de la fureur lubrique dont j’ai parlé plus haut, il me vint une idée en tête. Or cette idée consistait à me faire donner simultanément et à ressentir à la fois toutes les voluptés possibles.
Je crus trouver enfin ce soir-là l’occasion propice pour la réalisation de mon rêve lubrique et, malgré la fureur délirante à laquelle j’étais en proie, je fis un effort sur moi-même afin d’avoir la présence d’esprit nécessaire pour arriver à mon but et mettre mes hommes sur la voie qui devait aboutir à la jouissance désordonnée que je cherchais. Il ne s’agissait que de les guider car, animés comme moi de toutes les ardeurs lascives, ils ne demandaient pas mieux que de se livrer à tous les excès d’une orgie effrénée. C’est ce que je fis ainsi qu’on va le voir.
Après avoir encore reçu et soulagé quelques hommes, je me relevai vivement.
« Tout cela ne me suffit pas, dis-je ; voyons, mes amis, tout à l’heure, j’ai demandé à ce que l’on me fasse minette, on m’a renvoyée à plus tard, maintenant le moment est
arrivé : y a-t-il un homme de bonne volonté pour me sucer le bouton de suite pendant que je lui pomperai la queue ?
- Moi, moi, répondirent ensemble cinq où six soldats.
- Très bien ! Alors je vais me laver le chat.
- C’est pas la peine, observa le n° 13, mon tour est arrivé, je ne puis attendre plus longtemps, je te ferai minette comme tu es là.
- Non, mon chéri, j’ai le chat rempli de marchandise, attends un instant que je me débarbouille.
- Du tout, je n’attends plus, suce-moi le dard bien vite et je te gamahucherai comme ça, toute barbouillée, foutre ou non, ça m’est égal.
- Alors, puisque ça ne te fait rien… Ah, vrai ! T’en as bougrement envie, alors couche-toi vite, mon chat, que je te soulage. Nous allons faire tête-bêche, n’est-ce pas ? »
Le soldat se coucha et je m’étendis sur lui, tête-à-pointe, mon chat sur sa
figure et ma bouche sur sa queue. De même que l’enfant s’empare vivement du sein de sa nourrice, de même mon amant attira avidement mon humide clitoris entre ses lèvres en feu et me lécha
passionnément.
« Maintenant, hasardai-je, le n° 14 ne pourrait-il pas me le mettre en levrette dans la position où je suis ?
- Mais oui, parfaitement, cela ira plus vite, » observèrent les hommes.
En un clin d’œil, j’étais enfilée par l’une, pendant que l’autre me faisait minette.
Quelques secondes seulement s’écoulèrent et je recevais simultanément dans la bouche et dans la matrice une double décharge sans avoir eu le temps de savourer cette nouvelle jouissance que je
cherchais.
« Vite un autre baiseur, dis-je. Quant à toi, ajoutai-je en m’adressant à mon gamahucheur, reste, je te ferai jouir une seconde fois, mais lèche et suce-moi toujours comme tu sais si bien
le faire. »
Celui qui me baisa ensuite était possesseur d’un gros et long membre qui m’allait
jusqu’au fond du vagin.
« Donne-toi le temps, mon chéri, lui dis-je, ne lime pas si vite, tâchons d’y aller tous les trois ensemble. Ce sera charmant. Qui vient me sucer le bout des tétons ? » ajoutai-je
en m’adressant au groupe.
Deux hommes s’avancèrent avec empressement, et, s’étant placés de chaque côté de moi, chacun d’eux s’empara de l’un de mes seins qu’ils tripotèrent et sucèrent à l’envi l’un et l’autre, en attendant leur tour de jouir d’une façon plus effective.
Pour moi, je dégustai savoureusement ma quadruple volupté. Mon rêve était donc enfin
réalisé, j’étais au septième ciel, mais bientôt la jouissance devint si vive qu’elle m’arracha de plaintifs cris de plaisir :
« Oh, là, là ! s’exclama mon gamahucheur d’une voix étouffée, le foutre dont ton con est plein me dégouline dans la bouche !
- Ça ne fait rien, mon chéri, répondis-je, avale-le et ne cesse pas de bien me sucer le bouton, j’avalerai aussi ta marchandise quand tu vas jouir, fais-moi toujours bien minette, va, je t’en
prie.
- Oui… », répondit-il laconiquement. Et il se remit à sucer avec frénésie mon clitoris noyé dans le sperme. De même que moi, mes deux amants geignaient et jetaient des ah, ah ! des ouf,
ouf ! répétés.
« Cristi ! s’exclama mon baiseur, comme cette matrice me pompe le nœud… Oh, là, là… oh !… Nom de Dieu ! s’écria-t-il enfin, je sens que ça vient, mon foutre va sortir… ah, il
coule !
- Et moi aussi, je vais au bonheur ! soupirai-je. Ah, chéri, suce plus fort ! Ah, maman, ah ! Je jouis trop fort ! Ah, je suffoque ! Je me pâme, ah ! »
En même temps que mon baiseur lançait au plus profond de mes organes un torrent de sperme, l’autre me crachait dans la bouche sa décharge, que j’avalai comme on le pense bien.
Je me tairai à l’égard de ce que je ressentis en ce moment, parce qu’une telle volupté est inexprimable et inénarrable…
Leur jouissance effectuée, mes deux hommes se relevèrent lentement et s’éloignèrent satisfaits, mais les suceurs de tétons, qui n’attendaient que cela, prirent vite leur place, l’un en s’emparant de mon clitoris plus que jamais couvert de sperme et l’autre en me plongeant au fond du vagin son braquemart raide et dur comme un pieu, plus gros et plus long encore que celui qui venait de m’inonder.
De mon côté, je me saisis de la queue de mon nouveau gamahucheur, et je continuai à pomper.
Comme l’avait fait son camarade auquel il succédait, mon lécheur reçut dans sa bouche et avala également le sperme des décharges précédentes qui me découlait du vagin, pendant que limait le nouveau fouteur.
La jouissance double, ou plutôt triple et quadruple que je venais d’avoir, se renouvela avec plus d’intensité encore. J’en étais absolument pâmée et suffoquée. De plus, le suçage longtemps prolongé de mon clitoris avec jouissance à jet continu finit par m’énerver, et je ne pus plus le supporter. Aussi, lorsque mes deux derniers amants m’eurent injecté leur venin, l’un dans le bas-ventre et l’autre dans l’estomac, je demandai aux hommes qui attendaient encore leur tour s’ils ne pourraient pas imaginer quelques manœuvres nouvelles afin de varier le plaisir.